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Veuillez tenir compte ​de l’environnement ​avant d’imprimer


CCCA | Mondaq

Rapport 2023 sur les conseillers et conseillères juridiques d’entreprise au Canada

Perspectives sans pareilles sur la profession de juriste d’entreprise au Canada, par l’ACCJE | Mondaq


Commandité par


INTRODUCTION

L’Association canadienne des conseillers et conseillères juridiques ​d’entreprise (ACCJE) et Mondaq sont heureuses de présenter les résultats ​de leur deuxième sondage annuel auprès des juristes d’entreprise au ​Canada. Basé sur plus de 670 réponses provenant de tout le pays et de tous ​les niveaux d’emploi, ce rapport fournit aux juristes d’entreprise canadiens ​et à la profession juridique un aperçu inégalé sur les questions et problèmes ​clés qui ont un impact sur les juristes individuels et les services juridiques ​aujourd’hui. Conçu en partenariat avec un conseil consultatif composé ​d’éminents juristes d’entreprise, ce rapport fournit une analyse actualisée et ​solide des questions brûlantes actuelles ainsi que des perspectives d’avenir.


Nous tenons à remercier la collectivité des juristes d’entreprise canadiens ​pour l’appui fantastique offert à notre sondage, qui s’est déjà imposé ​comme le rapport annuel de référence sur la profession de juriste ​d’entreprise, ainsi que les membres de notre conseil consultatif pour leurs ​conseils avisés. Merci également au commanditaire de notre rapport ​d’enquête, Ricoh Canada, qui nous a permis d’approfondir encore les ​résultats et l’analyse de l’enquête.



À propos de l’ACCJE


L’ACCJE est le chef de file et le porte-voix des juristes d’entreprise du Canada. ​Fondée en 1988 comme forum de l’Association du Barreau canadien, elle ​rassemble plus de 5000 conseillers et conseillères juridiques d’entreprise de ​toutes les provinces et tous les territoires, de tous les secteurs et de toutes les ​industries, ce qui en fait l’association professionnelle la plus inclusive et la plus ​représentative des conseillers et conseillères juridiques d’entreprise au Canada. ​Ses membres sont des avocats et avocates travaillant pour des entreprises ​publiques et privées, des organisations à but non lucratif, des associations, des ​gouvernements et des organismes de réglementation, des sociétés d’État, des ​municipalités, des hôpitaux, des établissements d’enseignement postsecondaire ​et des conseils scolaires.


À propos de Mondaq


Mondaq est la norme mondiale en matière de solutions de marketing de ​contenu, d’analyse et de données basées sur l’IA pour les cabinets de ​services professionnels. Elle aide plus de 20 millions de lecteurs dans le ​monde à trouver des réponses aux questions en matière de droit, de ​fiscalité et de conformité. Mondaq compte plus de 2 millions de lecteurs au ​Canada, y compris la majorité des juristes d’entreprise canadiens et les ​cadres de milliers d’organisations canadiennes.


Nous espérons que vous trouverez ce rapport utile lorsque vient le ​temps de prendre des décisions éclairées sur vos priorités et celles de ​votre service juridique, maintenant et à l’avenir.


Alexandra Chyczij

Directrice générale


Association canadienne des conseillers et conseillères ​juridiques d’entreprise


Tim Harty

Chef de la direction

Mondaq

MÉTHODOLOGIE


En septembre 2022, l’ACCJE et Mondaq ont lancé leur deuxième sondage annuel des conseillers ​et conseillères juridiques d’entreprise du Canada. Le sondage a pour objectif de fournir une ​perspective inégalée sur le marché canadien dans lequel évoluent les conseillers et conseillères ​juridiques d’entreprise en étant l’enquête la plus complète et la plus représentative du pays sur ​l’état des services juridiques d’entreprise. De septembre à novembre 2022, 678 répondants ont ​rempli un questionnaire en ligne, ce qui représente une augmentation de 47 % du nombre de ​réponses par rapport au sondage de 2021.


Le sondage comprenait 38 questions couvrant les détails de l’organisation et du service juridique, ​les budgets et les investissements, l’externalisation, la technologie, l’innovation, ainsi que les ​priorités, les défis et d’autres questions axées sur les personnes. Le questionnaire était suivi d’une ​section d’identification volontaire, que plus de 400 répondants ont remplie.


2021

RÉPONDANTS AU ​SONDAGE

462

2022

RÉPONDANTS

AU SONDAGE

678

Afin d’assurer une surveillance et une ​autorité rigoureuses, le sondage a été conçu ​en partenariat avec notre conseil consultatif ​en matière de sondages, qui comprend ​d’éminents conseillers juridiques ​d’entreprise canadiens.


Advisory Board

Fernando Garcia

Vice-président principal et avocat ​général


Cargojet

Steve Smyth, CIC.C

Vice-président au développement ​commercial et avocat général


Trotter & Morton


Margot Spence, CIC.C

Directrice générale, Legal


Destination Canada

PROFIL DES ​PARTICIPANTS


Les réponses au sondage nous ont fourni ​l’aperçu représentatif que nous ​recherchions, 25 % des participants ​donnant un point de vue du sommet ​(directeurs juridiques et avocats généraux) ​et une excellente représentation dans les ​services juridiques, avec un nombre ​important d’avocats généraux adjoints (7 ​%), d’avocats principaux (21 %), de ​conseillers juridiques (34 %) et de directeurs ​du service juridique/gestionnaires ​juridiques (8 %). Le sondage a enregistré ​d’excellents taux de réponse de la part des ​sociétés publiques (28 %) et privées (24 %), ​représentant tous les secteurs industriels ​clés et toutes les tailles d’organisation, ainsi ​que des organisations gouvernementales ​(34 %) et à but non lucratif (9 %). Vous ​trouverez plus de détails sur les répondants ​au sondage dans les tableaux de profil des ​participants ci-dessous.



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Emplacement

Ontario

Colombie-Britannique

Alberta

Québec

Manitoba

Saskatchewan

Nouvelle-Écosse

Autre

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

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Titre

Conseiller juridique

Directeur juridique/avocat général

Avocat principal

Directeur/gestionnaire des affaires ​juridiques

Avocat général adjoint/associé

Autre

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

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Type d’organisation

Gouvernement

Société publique

Entreprise privée

Autre

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

Organisation à but non ​lucratif ou organisme caritatif

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Taille de l’organisation en nombre ​d’employés

De 1001 à 5000

10 001 et plus

De 51 à 200

De 5001 à 10 000

De 201 à 500

De 1 à 50

De 501 à 1000

0 %

10 %

20 %

30 %

RÉSUMÉ


Au sortir de la pandémie mondiale de COVID-19 et sur la ​toile de fond d’une guerre européenne majeure contribuant ​à la crise énergétique et inflationniste mondiale, le sondage ​sur les juristes d’entreprise canadiens de l’ACCJE et de ​Mondaq cherche à faire la lumière sur l’état de la profession ​juridique d’entreprise au Canada. Le questionnaire détaillé et ​la forte participation à l’enquête fournissent un aperçu ​inégalé des dépenses, de la dotation en personnel, des ​investissements, de l’internalisation et de l’externalisation ​des services juridiques, révèlent les plus grands défis et les ​priorités pour tous les niveaux d’emploi en entreprise et ​donnent un aperçu de ce qui fera un grand juriste ​d’entreprise en 2023.


L’après-COVID-19 continue de poser des défis aux services ​juridiques d’entreprise canadiens, notamment en ce qui a ​trait aux nouvelles modalités de travail, 87 % des services ​juridiques travaillant sur une base hybride et 27 % ​n’obligeant pas le personnel à passer du temps au bureau. La ​profession continue d’enregistrer des niveaux élevés de ​stress et d’anxiété liés au travail, 46 % des répondants ayant ​constaté une augmentation du stress et de l’anxiété liés au ​travail au cours de l’année écoulée, contre seulement 13 % ​qui ont constaté une diminution. De manière contre-​intuitive, sur la base des problèmes signalés, il ne semble pas ​que l’on mette encore l’accent sur le bien-être des employés ​et les solutions de rétention du personnel.


Selon les résultats de l’enquête 2021, l’augmentation des ​niveaux de responsabilité à l’interne combinée à la demande ​accrue de services juridiques d’entreprise et à l’augmentation ​de la charge de travail qui en découle risque d’entraîner un ​épuisement professionnel et des retombées importantes ​pour le personnel. Il reste un appel clair à l’action pour les ​dirigeants et les gestionnaires des services juridiques pour ​mettre en place plus de programmes qui soutiennent le bien-​être des employés. De plus, bien qu’il y ait une légère ​amélioration par rapport à 2021, avec 35 % des services ​juridiques qui ne considèrent pas encore l’équité, la diversité ​et l’inclusion comme une priorité, il reste une occasion pour ​les services juridiques de prioriser davantage les initiatives ​concernant l’équité, la diversité et l’inclusion.


des répondants ont signalé une augmentation du stress et de ​l’anxiété liés au travail au cours de l’année écoulée.


46%

Sur la base de la hausse signalée de la demande de services juridiques en ​entreprise, on observe une tendance plus prononcée à l’augmentation des ​budgets et des effectifs des services juridiques, ainsi qu’un intérêt constant pour ​les investissements dans les technologies juridiques. Il semble que l’on s’attende à ​ce qu’une plus grande partie de la demande soit satisfaite à l’interne, par ​l’entremise d’investissements supplémentaires dans le personnel et la ​technologie, car l’un des changements distincts d’une année sur l’autre que ​montre l’enquête est que davantage de services d’entreprise s’attendent à ​externaliser moins de travail à des avocats externes et, inversement, beaucoup ​moins de services s’attendent à externaliser plus de travail à des avocats externes. ​Du côté des acheteurs, les équipes en entreprise s’attendent à ce que les ​conseillers juridiques externes soient à la fois des experts en droit et des experts ​de leurs entreprises et de leurs secteurs d’activité, et une importance accrue est ​accordée au niveau de service à la clientèle et au rapport qualité-prix lors de ​l’achat de services juridiques externes.

Les principales priorités communes à tous les postes de conseillers et conseillères ​juridiques d’entreprise sont la gestion des contrats, le soutien à l’entreprise et à sa ​croissance, la stratégie et, sans surprise, la prestation de services juridiques. Au-​delà de l’augmentation souvent signalée du volume de travail, les plus grands ​défis juridiques auxquels sont confrontés les conseillers et conseillères juridiques ​d’entreprise canadiens sont plus répartis aujourd’hui, avec des défis importants ​comme le risque et la conformité, les litiges, la protection de la vie privée et la ​rétention du personnel.


Les juristes d’entreprise assument des responsabilités allant au-delà de leurs ​responsabilités juridiques, notamment en matière de conformité, d’éthique et ​d’enquêtes. Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance ​d’entreprise (ESG) deviennent rapidement une responsabilité clé pour les ​directeurs juridiques et avocats généraux, près d’un sur cinq étant désormais ​également responsable de l’ESG (contre 11 % en 2021). Bien qu’une grande partie ​de la responsabilité supplémentaire soit centrée sur les directeurs juridiques et les ​avocats généraux, les conseillers juridiques et les conseillers juridiques principaux ​assument également fréquemment des responsabilités supplémentaires.


Il est évident que les meilleurs juristes d’entreprise ont aujourd’hui besoin de bien ​plus que de compétences juridiques. Les compétences les plus couramment ​mentionnées pour un juriste d’entreprise efficace en 2023 sont les compétences ​en communication, suivies de la compréhension de l’entreprise, de la flexibilité et ​de l’adaptabilité. Il est probable que ce sont ces compétences au-delà du juridique ​pur qui aident les employés à passer du service juridique à des rôles non ​juridiques en dehors de celui-ci, un répondant sur cinq constatant une ​augmentation du nombre de juristes d’entreprise passant à des rôles ​commerciaux non juridiques.



Les dirigeants et les responsables des services juridiques sont appelés à mettre ​en place davantage de programmes visant à favoriser le bien-être des employés.


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BUDGETS ET PRIORITÉS D’INVESTISSEMENT

50 %

confidentialité des ​données

Cyber Security with Shield Flat Style Icon

50 %

risque et

conformité

risk management

44 %

GESTION DE

CONGRATS

contract icon

35 %

Advice Icon

Stratégie d'entreprise

ET Consei​l​


résolution des ​conflits et litiges

Strategy
Operational Icon

32 %

dispute  icon

Augmentation prévue de la ​demande en matière de ​services juridiques ​d’entreprise


32 %

Operation Icon

soutien de l’exécution ​opérationnelle

Alors que cinq services juridiques sur dix s’attendent à ce ​que les budgets restent stables l’année prochaine, 40 % ​prévoient une augmentation des budgets internes (contre 33 ​% en 2021) et seulement 11 % une diminution (contre 14 % ​en 2021). La croissance des budgets est attendue dans tous ​les types d’organisations, des entreprises publiques (42 % ​prévoient une croissance des budgets) aux entreprises ​privées (46 % prévoient une croissance), en passant par les ​organisations gouvernementales (38 % prévoient une ​croissance) et les organisations à but non lucratif (30 % ​prévoient une croissance).


L’augmentation des responsabilités et des exigences des ​juristes d’entreprise semble être le moteur de la croissance ​des budgets. Les six principaux domaines d'augmentation de ​la demande interne concernent la confidentialité des ​données (50 % s'attendent à une augmentation de l'activité), ​les risques et la conformité (50 % s'attendent à une ​augmentation), la gestion des contrats (44 % s'attendent à ​une augmentation), la fourniture de stratégies et de conseils ​commerciaux (35 % s'attendre à une augmentation), la ​résolution des différends et des litiges (32 % s'attendent à ​une augmentation) et le soutien à la prestation ​opérationnelle (32 % s'attendent à une augmentation). Dans ​le prolongement de l’orientation prise en 2021, il est clair ​que les organisations se tournent de plus en plus vers leurs ​services juridiques pour gérer les risques — en matière de ​protection de la vie privée et d’autres domaines de ​conformité — et pour agir en tant que partenaire commercial ​afin de les aider à naviguer en eaux troubles.

Le principal bénéficiaire de ces dépenses supplémentaires est le personnel du service ​juridique, 47 % des répondants prévoyant de dépenser davantage en personnel (contre 5 ​% qui dépenseront moins), grâce à des embauches supplémentaires (35 % des répondants ​prévoient une augmentation des effectifs contre seulement un sur 40 une diminution). ​Cette tendance est la plus marquée dans les entreprises publiques et privées, dont la ​moitié a l’intention de dépenser davantage en personnel interne et 40 % prévoient une ​augmentation des effectifs. 32 % des services juridiques gouvernementaux prévoient ​d’augmenter leurs effectifs au cours de l’année à venir. Tout porte à croire que la lutte ​pour les talents juridiques sur le marché canadien va se poursuivre, exacerbée par la ​pression supplémentaire que le travail à distance/hybride exerce sur l’engagement et la ​rétention du personnel.




Taille prévue du budget juridique total du service juridique d’entreprise au cours ​de la prochaine année :


50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %

La même

Légèrement plus élevée

Légèrement moins élevée

Nettement plus élevée

Nettement moins élevée

Le deuxième bénéficiaire du budget est la technologie, avec 41 % des répondants qui ​prévoient de dépenser plus (contre seulement 2 % qui dépensent moins). Ce chiffre ​est le plus élevé dans les entreprises publiques, avec 54 % qui prévoient d’investir ​davantage, et le plus faible dans les entreprises privées, où 38 % prévoient néanmoins ​de dépenser davantage en technologie (contre seulement 3 % qui dépensent moins).


Les dépenses pour les avocats externes constituent la dépense qui semble être la plus ​contestée dans l’année à venir. Alors que 33 % ont l’intention de dépenser plus pour ​les avocats externes (contre 35 % en 2021), 20 % prévoient une réduction des ​dépenses, une augmentation par rapport aux 17 % qui prévoyaient une réduction des ​dépenses pour les avocats externes en 2021. Cette tendance est plus prononcée dans ​les entreprises publiques, avec 30 % qui prévoient de dépenser moins pour des ​avocats externes et 25 % plus. Il ne semble cependant pas y avoir de transfert des ​dépenses des avocats externes vers les fournisseurs de services juridiques alternatifs ​(FSJA), avec seulement 14 % des répondants faisant appel aux FSJA (ce qui est ​similaire à 2021). L’impact des dépenses liées aux FSJA sur les budgets globaux est ​minime, 13 % des répondants constatant une augmentation des dépenses liées aux ​FSJA contre 7 % une diminution.


Ainsi, alors que la demande de services en entreprise augmente de manière ​importante dans de nombreux domaines, il est évident qu’une grande partie de cette ​demande sera satisfaite à l’interne grâce à des investissements supplémentaires dans ​les ressources humaines et la technologie, et qu’il y aura probablement une certaine ​remise en question des dépenses en matière de conseil externe, un service sur cinq ​prévoyant de dépenser moins l’année prochaine.


EXTERNALISATION


L’un des changements distincts d’une année sur l’autre que montre ​l’enquête est que davantage de services internes s’attendent à ​externaliser moins de travail aux avocats externes (22 % cette année ​contre 19 % en 2021) et considérablement moins de services juridiques ​s’attendent à externaliser plus de travail aux avocats externes (22 % cette ​année contre 30 % en 2021). Cette tendance est plus prononcée dans les ​entreprises publiques, avec 30 % qui s’attendent à envoyer moins de ​travail à un conseiller externe, contre 25 % qui s’attendent à envoyer plus ​de travail à un conseiller externe. Les données suggèrent que les cabinets ​d’avocats devront travailler encore plus dur pour conserver leurs clients et ​leurs honoraires actuels, ainsi que pour gagner de nouveaux clients et de ​nouveaux honoraires.


Lorsqu’ils choisissent de faire appel à un avocat externe, les quatre ​principales considérations sont l’expertise juridique (99 % la jugent ​importante ou très importante), les conseils pratiques (96 %, contre 91 % ​en 2021), le service à la clientèle (94 %, contre 89 % en 2021) et la ​compréhension de l’activité du client (93 %, contre 86 % en 2021). L’un ​des principaux enseignements de l’enquête de cette année est que les ​avocats d’entreprise sont nettement plus nombreux à juger le service à la ​clientèle très important (62 % cette année contre 55 % en 2021), le ​rapport qualité-prix très important (55 % contre 50 % en 2021) et ​l’expertise juridique très importante (80 % contre 74 % en 2021). Cela ​suggère que les avocats externes devront fournir de meilleurs services ​techniques tout en offrant de meilleurs niveaux de service à la clientèle et ​un meilleur rapport qualité-prix. On peut raisonnablement supposer que ​les cabinets d’avocats fourniront plus d’efforts, peut-être pour une ​moindre récompense, pour leurs clients au cours des 12 prochains mois.


D’après les données, il est évident qu’en plus de l’expertise juridique, les ​conseillers externes doivent comprendre l’organisation et les exigences ​commerciales de leurs clients. Dans le même ordre d’idées, 23 % (contre ​21 % en 2021) recherchent également une expertise externe en matière ​de perspectives et de renseignements sur le secteur, une autre façon pour ​les avocats externes de renforcer leur offre. Il apparaît également que ​l’investissement des cabinets d’avocats dans la technologie et l’innovation ​prend de plus en plus d’importance dans la prise de décision des ​acheteurs, 24 % des services juridiques estimant désormais qu’il s’agit ​d’un facteur d’achat important, soit une augmentation de moitié par ​rapport à 2021, tout comme la marque et la réputation du cabinet. ​L’importance de la diversité et de l’inclusion des avocats externes dans les ​décisions d’achat reste stable à 30 %.


En outre, le nombre de répondants qui considèrent que les relations ​existantes avec les conseillers externes de haut niveau sont importantes ​ou très importantes est tombé à 44 % (contre 49 % en 2021), ce qui ​pourrait être considéré comme un encouragement pour les cabinets ​d’avocats qui cherchent à gagner de nouvelles occasions et peut-être, à ​l’inverse, comme un avertissement pour les cabinets et les partenaires qui ​mettent trop l’accent sur la gestion des relations existantes au détriment ​d’autres facteurs clés de l’achat de services juridiques.


Types de travail les plus fréquemment externalisés


73 %

Obtenir des conseils ​d’expert dans un ​nouveau domaine


67 %

Transactions ou activités ​pour lesquelles les services ​juridiques souhaitent les ​garanties et les opinions ​d’un conseiller externe

64 %

Activités ​transactionnelles pour ​lesquelles les services ​juridiques n’ont pas de ​capacité interne

Sans surprise, les trois types de travaux qui sont le plus souvent confiés à ​des conseillers externes sont centrés sur des domaines où les capacités ​internes existantes n’existent pas ou doivent être complétées : recherche ​d’un avis d’expert dans un nouveau domaine (73 % sont susceptibles ​d’externaliser) ; transactions et activités pour lesquelles les services ​juridiques veulent l’assurance et les avis d’un conseiller externe (67 %) et ​activités transactionnelles pour lesquelles les services juridiques n’ont ​pas de capacité interne (64 %). Ces résultats ressemblent à ceux de 2021.


Principaux enseignements de l’enquête de cette année

Un nombre nettement plus important de conseillers juridiques ​d’entreprise considèrent les éléments suivants comme TRÈS ​importants :


2022

2021

Service à la clientèle

Rapport qualité-prix

Expertise juridique

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

En plus de l’expertise juridique, les conseillers externes doivent ​comprendre l’organisation et les exigences commerciales de leurs clients.


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EXTERNALISATION (SUITE)


Quelle est l’importance des facteurs suivants au moment de choisir un conseiller ou une conseillère juridique externe ?


Externalisation (autre)


Les cabinets d’avocats continuent de dominer le marché des services juridiques ​externalisés. Seulement 14 % des équipes internes font appel à des fournisseurs ​de services juridiques alternatifs (FSJA), ce chiffre passant à 16 % dans les ​entreprises privées et à 21 % dans les entreprises publiques, tandis qu’il diminue à ​9 % dans les organisations gouvernementales. Les dépenses liées aux FSJA ​devraient connaître une croissance légèrement plus importante au cours des 12 ​prochains mois que l’année précédente, avec 13 % des répondants dépensant ​plus contre 7 % moins.


L’investigation électronique est externalisée par 12 % des services juridiques ​internes, soit une augmentation de 20 % par rapport à l’année dernière. Ce chiffre ​passe à 15 % dans les entreprises publiques. Les services de traduction sont ​également utilisés par 12 % des équipes internes, ce chiffre passant à un sur cinq ​dans les entreprises publiques, où la demande est nettement plus importante.

Pourcentage des services juridiques qui utilisent :


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14 %

FSJA

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12 %

Investigation ​électronique

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12 %

Services de ​traduction

Lorsqu’on a recours à l’externalisation


96 %

font appel à des ​services au Canada

27 %

font appel à des ​services à l’extérieur ​du Canada

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

Innovation


L’innovation en matière de gestion juridique et de gestion des risques est une ​priorité pour 54 % des services juridiques (contre 52 % en 2021). Si certains juristes ​d’entreprise ne mâchent pas leurs mots sur le manque d’innovation (« Nous ​n’innovons pas », conseiller juridique, entreprise privée), la majorité des répondants ​prennent l’innovation au sérieux. L’innovation en matière de gestion juridique et de ​gestion des risques est la plus élevée dans les entreprises publiques, où 6 services ​juridiques sur 10 innovent en priorité, suivie par les entreprises privées à 56 % et les ​organisations gouvernementales à 50 %.


Les domaines d’innovation les plus courants, comme en 2021, sont la gestion des ​documents et la gestion des contrats, suivis par l’innovation en matière de flux de ​travail juridique. Une grande partie de cette innovation continue d’être alimentée ​par l’accélération de la transformation numérique (« Nous passons à 100 % au ​numérique », conseil principal, entreprise publique) déclenchée par la pandémie de ​COVID-19, ainsi que par la gestion des coûts et des risques.

Le principal domaine d’innovation au sein du service juridique est :


Technologie


Il y a une augmentation marquée du nombre de services juridiques traitant ​l’investissement dans la technologie du service juridique comme une priorité — ​45 % des organisations donnent la priorité à l’investissement dans la technologie ​du service juridique (contre 39 % en 2021). Ce chiffre est le plus élevé dans les ​entreprises publiques, à 55 % (un grand bond par rapport à l’année dernière), ​suivies des organisations gouvernementales à 50 % et des entreprises privées à ​41 %.


La priorité accordée à l’investissement technologique est visible dans les plans ​de dépenses, 41 % des personnes interrogées prévoyant de dépenser davantage ​en technologie au cours de l’année prochaine (contre seulement 2 % dépensant ​moins). Ce chiffre est le plus élevé dans les entreprises publiques, avec 54 % qui ​prévoient d’investir davantage, et le plus faible dans les entreprises privées, où ​38 % prévoient néanmoins de dépenser davantage en technologie (contre ​seulement 3 % qui dépensent moins).

La croissance des investissements technologiques devrait ​provenir de la gestion des documents, de la gestion de la ​confidentialité des données et de la gestion du cycle de vie ​des contrats, la grande majorité des services juridiques ​investissant dans ces domaines et la plupart de la croissance ​des investissements étant attendue dans ceux-ci. Bien que les ​dépenses en matière de technologie de signature électronique ​semblent avoir atteint un sommet l’année dernière, les ​modalités de travail à distance/hybride et la transformation ​numérique continuent d’être les moteurs d’une grande partie ​de ces investissements technologiques. Étant donné que 87 % ​des services juridiques canadiens utilisent un modèle de ​travail hybride, dont 27 % qui ne rendent pas la présence au ​bureau obligatoire, les dépenses en matière de transformation ​numérique et de technologie devraient se poursuivre à un ​rythme soutenu.

Circle with Border

Nombre ​d’organisations ​prévoyant d’investir ​davantage dans ces ​technologies

38 %

Gestion de documents

Gestion de la confidentialité ​des données

38 %

Gestion du cycle de vie des ​contrats

22 %

Gestion du flux de travail

20 %

Enfin, le coût (encore plus qu’en 2021) et le manque ​d’intégration avec d’autres technologies (encore plus qu’en ​2021) restent les deux plus grands obstacles à l’adoption de ​la technologie des services juridiques. Le coût comme ​obstacle à l’adoption de la technologie ayant augmenté de ​près de 80 % et le manque d’intégration de près de 60 %, il ​est évident que les fournisseurs de solutions doivent faire ​davantage pour résoudre ces problèmes.

Le nombre de services juridiques qui considèrent ​l’investissement dans les technologies juridiques comme ​une priorité est en nette augmentation.


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PRIORITÉS ET DÉFIS


Les réponses à l’enquête 2022-23 montrent un grand changement ​d’orientation par rapport à la pandémie de COVID-19. Alors que la ​rétroaction était fortement axée sur la pandémie et ses différents impacts ​en 2021, les mots « COVID » et « pandémie » sont à peine mentionnés dans ​les plus de 1 200 réponses ouvertes aux questions sur les plus grandes ​priorités et les plus grands défis. Il est probable que ce changement soit ​basé, d’une part, sur la réduction importante de l’impact de la pandémie et, ​d’autre part, sur le fait que tout impact persistant de la pandémie soit traité ​comme faisant partie du travail habituel.


Priorités absolues


Lorsqu’on leur demande quelle est leur plus grande priorité commerciale, il ​n’y a pas de point d’ancrage principal sous la forme de la pandémie de ​COVID-19 comme en 2021. Si l’on examine les priorités à tous les niveaux ​d’emploi, en se concentrant plus particulièrement sur trois grands groupes ​d’emploi (à savoir les directeurs juridiques/avocats généraux, les conseillers ​juridiques et les conseillers juridiques principaux, et les ​directeurs/gestionnaires des affaires juridiques), les résultats sont clairs.


Les principales priorités communes à tous les postes sont la gestion des ​contrats, l’accent sur le soutien à l’entreprise et à sa croissance, la stratégie ​et, sans surprise, la prestation de services juridiques. Les directeurs ​juridiques/avocats généraux sont plus souvent amenés à citer la ​confidentialité des données et le travail transactionnel comme une priorité. ​Les conseillers juridiques, les conseillers juridiques principaux et les ​directeurs/gestionnaires des affaires juridiques se concentrent davantage ​sur les opérations, les processus et l’efficacité des activités juridiques en tant ​que priorité absolue.

Les mots « COVID » et « pandémie » sont à peine mentionnés dans les ​plus de 1 200 réponses ouvertes aux questions sur les plus grandes ​priorités et les plus grands défis.


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Étant donné que 65 % des services juridiques déclarent que l’équité, la ​diversité et l’inclusion sont une priorité, il est peut-être surprenant qu’il y ait ​très peu de références à l’équité, à la diversité et à l’inclusion tout court. En ​outre, étant donné les niveaux élevés d’anxiété et de stress liés au travail à ​tous les niveaux, dont une grande partie est liée à la charge de travail, ainsi ​que les problèmes de rétention des employés mentionnés par les ​répondants à l’enquête, il est contre-intuitif que le bien-être et la fidélisation ​des employés ne figurent pas parmi les principales priorités (du moins pour ​la direction des services juridiques d’entreprise).


Les plus grands défis


Lorsqu’on demande aux répondants quel est le plus grand défi ​juridique qu’ils s’attendent à devoir relever au cours de l’année à ​venir, la tendance à s’éloigner des défis présentés par la pandémie ​de COVID-19 est frappante et peut-être prévisible.


L’augmentation de la demande et du volume de travail est le plus ​grand défi juridique de cette année (encore plus prononcé pour les ​conseillers juridiques et les conseillers juridiques principaux), ce qui ​est en partie une conséquence de la quantité croissante de travail ​assumée par les services juridiques.

Le plus grand défi juridique auquel le conseil d’administration de ​mon organisation s’attend pour l’année à venir est :


Les autres plus grands défis juridiques auxquels sont confrontés ​les conseillers juridiques d’entreprise canadiens sont plus ​répartis cette année, avec des défis importants comme le risque ​et la conformité, les litiges, la protection de la vie privée et la ​rétention du personnel. Les directeurs juridiques/avocats ​généraux sont plus susceptibles que les autres d’indiquer que les ​litiges constituent leur plus grand défi.


Comme pour les équipes d’entreprise, le plus grand défi juridique ​auquel les conseils d’administration sont censés faire face ne ​concerne plus la COVID-19, mais s’étend plutôt à un large ​éventail de défis. Ces défis peuvent être regroupés dans les ​catégories suivantes : gestion de la réglementation et de la ​conformité (y compris la protection de la vie privée, l’ESG et ​l’environnement), finances, économie et récession, acquisitions ​et litiges et, enfin, questions de personnel, y compris la rétention ​des employés. Il est clair que les conseils d’administration ​doivent faire face à de nombreux défis juridiques et que l’impact ​des services juridiques et de la direction juridique sur les ​entreprises va continuer à augmenter.


ÉGALITÉ, DIVERSITÉ

ET INCLUSION


L’égalité, la diversité et l’inclusion continuent d’être une priorité pour les organisations ; ​toutefois, l’enquête indique que si le nombre de répondants déclarant que l’équité, la ​diversité et l’inclusion ne sont pas une priorité pour leur organisation a diminué depuis ​2021, il reste encore beaucoup à faire dans les services juridiques, en particulier ceux ​qui comptent moins de 30 employés.


Les données sur la diversité des réponses à l’enquête sont basées sur des questions ​d’auto-identification volontaire :


Nous avons demandé aux répondants si l’équité, la diversité et l’inclusion étaient une ​priorité dans leur propre service juridique. Sur les près de 600 répondants qui ont ​répondu, 35 % ont déclaré que l’équité, la diversité et l’inclusion n’étaient pas une ​priorité dans leur service juridique. Bien que ce chiffre soit inférieur aux 38 % ​rapportés en 2021, la marge d’amélioration possible est encore considérable. Le ​manque de priorité en matière d’égalité, de diversité et d’inclusion a été signalé plus ​largement par les membres les plus anciens du service juridique (37 % des directeurs ​juridiques et des avocats généraux ont déclaré que l’équité, la diversité et l’inclusion ​n’étaient pas une priorité, contre 39 % en 2021) que par les membres moins anciens du ​service (34 % ont déclaré que l’équité, la diversité et l’inclusion n’étaient pas une ​priorité, contre 38 % en 2021). Ceci est inquiétant étant donné que près de 4 ​personnes sur 10 parmi celles qui sont au sommet de la hiérarchie, qui sont les plus ​susceptibles d’avoir le contrôle et la responsabilité de la composition du service ​juridique, déclarent que l’équité, la diversité et l’inclusion ne constituent pas une ​priorité. Certains signes indiquent que les organisations tentent d’innover dans ce ​domaine, certaines personnes interrogées désignant l’équité, la diversité et l’inclusion ​comme le domaine le plus innovant au sein de leur service juridique.


Nous avons constaté des écarts dans les résultats en fonction du lieu. Par exemple, les ​répondants de l’Ontario sont plus nombreux (71 %) à estimer que l’équité, la diversité ​et l’inclusion constituent une priorité pour leur service que ceux des autres provinces : ​l’Alberta à 68 %, le Québec à 66 %, la Colombie-Britannique à 65 % et le Manitoba à ​48 %. Le sentiment semble être étroitement lié au type d’organisation et à la taille du ​service juridique. C’est dans les entreprises privées que le taux de réponse négative est ​le plus élevé, 50 % d’entre elles déclarant que l’équité, la diversité et l’inclusion ne ​forment pas une priorité, contre 30 % dans le secteur public et le secteur sans but ​lucratif, et 25 % dans les entreprises publiques.


Des divergences importantes peuvent également ​être trouvées lorsqu’une analyse est faite de la ​taille du service juridique. Dans ce cas, nous ​avons constaté que la grande majorité (87 %) des ​services juridiques de plus de 30 personnes ont ​déclaré que l’égalité, la diversité et l’inclusion ​étaient une priorité, alors que seulement 61 % ​des services de 5 à 30 personnes ont estimé la ​même chose. Il est nécessaire de mieux ​comprendre les obstacles et les barrières ​auxquels sont confrontés les services juridiques ​de petite et moyenne taille lorsqu’il s’agit de ​donner la priorité à l’égalité, la diversité et ​l’inclusion.


Chinoise

5 %

Sud-asiatique

4 %

Race/ethnicit​é des ​répondants


Noire

2 %

Caucasienne

80 %

En ce qui concerne les données sur la diversité, ​les questions d’auto-identification volontaire de ​l’enquête, auxquelles ont répondu plus de 400 ​personnes, montrent que si la collectivité des ​juristes d’entreprise est diversifiée du point de ​vue du sexe (60 % s’identifient comme des ​femmes et 40 % comme des hommes) et de ​l’âge (51 % ont entre 25 et 44 ans, 30 % entre ​45 et 54 ans et 18 % ont 55 ans et plus), elle ​est beaucoup moins diversifiée du point de vue ​de la race/ethnie (80 % sont de race blanche).


GENS ET TALENT

Compte tenu du nombre total de participants à l’enquête (678 répondants), nous ​avons été en mesure d’examiner un nombre important de réponses à tous les ​échelons d’emploi, ce qui nous a permis d’obtenir une vue d’ensemble de la situation, ​tant au niveau de la direction qu’au niveau des fonctions juridiques intermédiaires et ​débutants.


L’enquête de cette année comprenait une nouvelle section sur le travail à ​distance/hybride, qui révèle des résultats frappants sur le marché. L’enquête indique ​que 87 % des services juridiques internes canadiens appliquent un modèle de travail ​hybride (90 % des entreprises publiques, 80 % des entreprises privées et 88 % des ​organismes gouvernementaux), 27 % d’entre eux n’imposant aucun jour de présence ​au bureau. Quatorze pour cent des services juridiques exigent un jour par semaine au ​bureau, 25 % exigent deux jours et 27 % exigent trois jours. Moins d’une organisation ​sur 20 prescrit quatre ou cinq jours par semaine au bureau. Les données montrent ​que plus l’organisation est grande, plus elle est susceptible d’être en mode hybride et ​plus elle est susceptible de prescrire moins de jours au bureau. Un service juridique ​sur trois seulement a 100 % de son personnel au bureau deux jours ou plus par ​semaine (ce chiffre tombe à un sur quatre pour les organisations comptant plus de 5 ​000 employés). En ce qui concerne les défis créés par le travail hybride, l’engagement ​des employés est considéré comme le domaine le plus difficile, suivi par la rétention ​des employés.

Modalités de travail à distance/hybride :


87 %

15 %

Modèle d’emplacement ​hybride

Aucun jour obligatoire de ​présence au bureau

Il est évident que les conseillers et conseillères juridiques d’entreprise assument des ​responsabilités importantes allant au-delà de leurs responsabilités juridiques, plus de ​45 % d’entre eux étant également responsables de la conformité, un sur quatre étant ​responsable des enquêtes et un autre sur quatre de l’éthique. Vingt pour cent des ​juristes d’entreprise sont désormais responsables des relations avec les ​gouvernements (contre 17 % en 2021). Si seulement 11 % des juristes d’entreprise ​sont également responsables de l’ESG, ce nombre a augmenté d’un tiers depuis 2021. ​Enfin, dans les entreprises publiques, les relations avec les investisseurs constituent ​également une responsabilité supplémentaire fréquente. Une grande partie de cette ​responsabilité supplémentaire est centrée sur les directeurs juridiques/avocats ​généraux, 58 % étant responsables de la conformité, 44 % de l’éthique et 33 % des ​enquêtes. L’ESG devient rapidement une responsabilité clé pour les directeurs ​juridiques/avocats généraux, près d’un directeur juridique/avocat général sur cinq ​étant désormais également responsable de l’ESG (contre 11 % en 2021). Les ​conseillers principaux et les conseillers juridiques assument souvent des ​responsabilités supplémentaires.


Plus de responsabilités, plus de flexibilité et ​plus de stress


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Responsabilités du personnel des services ​juridiques dépassant l’offre de services ​juridiques


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45 %

des conseillers juridiques ​d’entreprise sont également ​responsables de la conformité

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27 %​

sont responsables de ​l’éthique